Ce qu’il faut retenir :
- La signalétique en camping relève d’un cadre spécifique à l’hôtellerie de plein air (Code du tourisme, Code de l’environnement, accessibilité ERP, guides ministériels), et doit toujours être lue à la lumière des textes officiels et des prescriptions locales.
- À l’entrée et à l’accueil, l’exploitant doit assurer un socle d’information clair pour le consommateur : affichage des prix TTC, règlement intérieur, plan du terrain, panonceau de classement et informations de base sur le camping.
- La signalétique de repérage (plan général, jalonnement vers les services, numérotation des emplacements) n’est pas détaillée panneau par panneau dans la loi, mais constitue en pratique un élément indispensable pour l’orientation, la satisfaction client et la gestion des situations sensibles.
- La signalétique de sécurité s’appuie sur le Code de l’environnement, les cahiers de prescriptions de sécurité et le guide “La sécurité des terrains de camping” : consignes affichées, numéros d’urgence visibles, plans d’évacuation cohérents avec les risques identifiés et attention particulière aux zones sensibles (piscine, jeux, barbecues…).
- L’accessibilité impose qu’une partie du terrain et des prestations soit accessible aux personnes handicapées, avec un cheminement adapté et une signalétique lisible (contrastes, taille des caractères, hauteur), complétée par des pictogrammes et, si nécessaire, des consignes multilingues.
- Une check-list pratique permet de structurer votre démarche
- La mise en conformité est un processus par étapes : rassembler les documents (arrêtés, CPS, PPR, classement, rapports de contrôle), faire un tour de terrain, hiérarchiser les priorités (sécurité, information, accessibilité, image) puis planifier les actions sur plusieurs saisons si nécessaire.
- Un spécialiste de la signalétique comme Graphitis peut vous aider à traduire les obligations en supports concrets (panneaux, plans, totems) et à harmoniser l’ensemble (accueil, sécurité, accessibilité, repérage) tout en respectant les contraintes de votre site.
Un secteur avec des règles spécifiques : l’hôtellerie de plein air
Les campings ne sont pas considérés comme des hébergements “génériques” : ils relèvent de l’hôtellerie de plein air, qui dispose de son propre cadre (Code du tourisme, réglementation sur les terrains de camping aménagés et parcs résidentiels de loisirs, convention collective nationale IDCC 1631, etc.).
Les textes et fiches pratiques dédiés aux terrains de camping rappellent notamment que :
- Les terrains aménagés de camping et de caravanage sont destinés à accueillir tentes, caravanes, résidences mobiles de loisirs et habitations légères de loisirs, avec des équipements collectifs (sanitaires, voirie interne, services…).
- L’hôtellerie de plein air accueille un public varié (familles, enfants, seniors, personnes handicapées, touristes étrangers) souvent en forte densité, parfois dans des zones exposées à des risques naturels (inondations, feux de forêt, tempêtes, etc.).
Dans ce contexte, la signalétique n’est pas qu’un “plus” : elle contribue directement à :
- informer correctement vos clients,
- faciliter leurs déplacements sur le terrain,
- et limiter les risques en cas d’événement majeur (alerte météo, incendie, montée des eaux…).
Pour rester rigoureux, il est préférable de parler d’hôtellerie de plein air soumise à des obligations d’information, de sécurité et d’accessibilité, plutôt que de présenter les campings comme de simples “copies” d’autres établissements recevant du public.
Un environnement proche des ERP, mais avec son propre cadre
Les campings partagent de nombreux enjeux avec les établissements recevant du public (ERP) :
- accueil et présence de public,
- nécessité d’assurer la sécurité des occupants,
- évacuation possible en cas de danger,
- respect des obligations d’information et d’affichage des prix.
Mais la réglementation souligne aussi leur spécificité :
- organisation en emplacements extérieurs,
- cohabitation de structures légères (tentes, caravanes, mobil-homes…),
- exposition fréquente à des risques naturels, ce qui a conduit à l’édition de guides spécifiques comme “La sécurité des terrains de camping” par le ministère de la Transition écologique, mis à jour en 2023.
Une formulation prudente et fidèle aux sources pourrait être :
« Les terrains de camping relèvent de l’hôtellerie de plein air et, à ce titre, sont soumis à des obligations d’information, de sécurité et d’accessibilité comparables à celles d’autres établissements accueillant du public, tout en faisant l’objet de textes et de guides spécifiques. »
C’est dans ce cadre que la signalétique prend toute son importance :
- une partie est explicitement encadrée par des textes (par exemple l’affichage des prix des prestations d’hébergement et services, ou certaines informations de sécurité et plans d’évacuation dans les zones à risque) ;
- une autre relève de la traduction opérationnelle de principes généraux (bonne information du client, accessibilité, prévention des risques), documentée dans des guides pratiques.
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Les affichages à l’accueil du camping : le socle d’information réglementaire
Dans la plupart des contrôles (DGCCRF, services de l’État, parfois collectivités), l’accueil et l’entrée du camping font partie des tout premiers points vérifiés : affichage des prix, présence du règlement intérieur, lisibilité des informations pour le consommateur.
Les textes et fiches pratiques disponibles permettent d’identifier trois grands blocs d’affichage à cet endroit :
- Les prix TTC des prestations.
- Le règlement intérieur et les informations générales.
- Le classement et quelques informations complémentaires utiles au client.
L’affichage des prix TTC des prestations d’hôtellerie de plein air
L’arrêté du 24 décembre 2014 relatif à l’information préalable du consommateur dans les établissements hôteliers de plein air impose un affichage clair des prix toutes taxes comprises des prestations de services (hébergement, emplacements, certains services annexes).
Les fiches du ministère de l’Économie et de la DGCCRF précisent que :
- les prix TTC doivent être affichés à l’entrée de l’établissement,
- au lieu de réception de la clientèle,
- et au lieu de commercialisation (par exemple un point de vente ou une borne) lorsque c’est pertinent.
Dans votre signalétique, cela se traduit en pratique par :
- un panneau ou affiche des principaux tarifs (nuitées / séjours, emplacements, types d’hébergements, etc.) à l’entrée, lisible depuis l’extérieur ;
- un affichage détaillé des prix à l’accueil, là où vous enregistrez les arrivées ;
- le cas échéant, un rappel sur les supports de réservation physiques (ou un renvoi clair vers l’endroit où consulter l’ensemble des prix).
Les textes insistent sur le fait que l’information sur les prix doit être claire, lisible et complète pour le consommateur. La forme graphique (panneau rigide, vitrophanie, affiche…) relève de votre choix, à condition que la lisibilité soit réelle.
Le règlement intérieur, le plan et les informations générales
Les documents de référence sur l’hôtellerie de plein air et plusieurs notes d’information préfectorales rappellent que l’exploitant doit :
- afficher le texte du règlement intérieur à l’entrée et au bureau d’accueil,
- adopter, pour les campings classés, un règlement intérieur conforme à un modèle type, prévu par les textes (décret sur les terrains de camping et arrêté spécifique).
Certaines fiches juridiques et documents locaux mentionnent également, pour les campings classés, l’importance d’afficher :
- un plan du terrain indiquant les emplacements numérotés,
- le nombre total d’emplacements et leur répartition (tourisme / loisirs, par exemple).
Dans votre signalétique, vous pouvez donc prévoir, à proximité immédiate de l’accueil :
- un panneau combinant :
- extrait du règlement intérieur (ou renvoi très clair vers sa version complète affichée à côté),
- plan du camping avec légende (piscine, blocs sanitaires, aires de jeux, accueil, restaurant…) ;
- un deuxième support plus “administratif” si besoin, reprenant des informations comme :
- capacité globale du terrain,
- éventuelles périodes d’ouverture,
- coordonnées complètes de l’exploitant.
Les textes ne détaillent pas toujours, ligne par ligne, la présentation graphique de ces éléments à l’accueil. En revanche, les sources officielles convergent sur l’idée qu’un consommateur doit pouvoir prendre connaissance facilement des prix, du règlement intérieur, du type d’établissement et des principales caractéristiques du terrain.
Classement, identité du camping et informations complémentaires
Le cadre réglementaire du classement des campings (arrêté du 10 avril 2019, référentiel Atout France, etc.) prévoit l’utilisation de supports normalisés pour indiquer le nombre d’étoiles et la catégorie de l’établissement.
Les documents de branche et de tourisme indiquent que :
- les campings classés doivent afficher leur panonceau de classement officiel de manière visible (souvent près de l’entrée ou de l’accueil),
- le référentiel de classement prévoit également des critères sur la qualité de l’information au client (lisibilité, langues, etc.), notamment pour les affichages extérieurs.
En complément de ce socle, il est généralement conseillé (cohérent avec les bonnes pratiques d’information du consommateur) d’afficher clairement :
- le nom commercial du camping et, le cas échéant, de l’entité exploitante ;
- des informations de contact : téléphone, e-mail, site web ;
- les horaires d’ouverture de l’accueil ;
- un renvoi vers les conditions de réclamation / médiation (conformément aux obligations générales d’information du consommateur).
Vous pouvez raisonner en deux niveaux :
- ce que les textes imposent explicitement (par exemple : prix TTC à l’entrée et à la réception, règlement intérieur affiché, panonceau de classement) ;
- ce qui relève de la “mise en scène” graphique de ces informations pour qu’un client qui arrive pour la première fois comprenne en quelques secondes où il est, quel type d’établissement il découvre, et à quelles règles générales il est soumis.
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La signalétique de repérage : aider vos clients à s’orienter dans le camping
Au-delà des obligations d’affichage à l’accueil, la réglementation insiste sur un principe général : les occupants doivent être clairement informés de l’organisation du terrain et des moyens d’accès aux équipements, notamment pour des raisons de sécurité.
Les textes ne détaillent pas panneau par panneau la signalétique interne de repérage, mais les guides pratiques et cahiers de prescriptions montrent qu’en pratique, une bonne organisation de l’information est indispensable pour :
- éviter les confusions,
- réduire les situations à risque,
- faciliter l’évacuation en cas d’alerte.
Le plan général du camping : un point de repère central
Plusieurs sources (fiches professionnelles, référentiel de classement, fiches juridiques HPA) indiquent que les campings classés doivent mettre à disposition un plan du terrain indiquant les emplacements, les zones et les principaux équipements.
En pratique, ce plan joue un double rôle :
- information “commerciale” : montrer la structure du camping, les services, etc. ;
- information de sécurité : repérer les accès, les points de rassemblement, les parcours d’évacuation lorsque cela est précisé dans le cahier de prescriptions de sécurité.
Bonnes pratiques :
- Installer un plan général grand format :
- à l’entrée,
- près de l’accueil,
- et éventuellement à d’autres points stratégiques (près de la piscine, de l’aire de jeux…).
- Faire figurer clairement :
- les allées et numéros d’emplacement,
- les sanitaires, la piscine, les aires de jeux, le restaurant / snack,
- l’accueil, les sorties,
- et, si votre cahier de prescriptions l’impose, les points de rassemblement et les itinéraires d’évacuation.
Les textes n’imposent pas une maquette unique de plan général pour tous les campings. En revanche, les documents officiels relatifs à la sécurité et au classement montrent qu’un plan lisible, à jour et facilement accessible au public constitue une bonne pratique quasi indispensable.
Le jalonnement vers les services : une aide au quotidien
Ni le Code du tourisme ni les arrêtés de sécurité ne listent exhaustivement les panneaux directionnels internes (“Piscine →”, “Sanitaires →”, etc.). Mais les guides sur la sécurité des campings et les fiches de branche insistent sur la nécessité de permettre aux vacanciers de localiser facilement les équipements et les sorties, notamment pour ne pas gêner les issues de secours et les voies d’accès des secours.
En pratique, la plupart des campings mettent en place une signalétique directionnelle pour :
- les blocs sanitaires ;
- la piscine et les espaces aquatiques ;
- les aires de jeux ;
- le restaurant / snack / bar ;
- l’accueil et la sortie ;
- éventuellement d’autres services (épicerie, laverie, espace bien-être…).
Bonnes pratiques :
- Utiliser une charte graphique cohérente (couleurs, pictogrammes, police) pour tous les panneaux directionnels.
- Placer les flèches à des carrefours clés, avec une lisibilité suffisante de jour comme de nuit.
- Répéter les indications sur les trajets un peu longs ou sinueux.
Le repérage des emplacements : numérotation claire et logique
Le référentiel de classement et certaines fiches professionnelles rappellent que les terrains de camping sont constitués d’emplacements numérotés ou identifiés, exploités de manière permanente ou saisonnière.
Sans que la loi ne dicte un format précis de panneau pour chaque emplacement, plusieurs exigences pratiques en découlent :
- les emplacements doivent être identifiables sans ambiguïté,
- les numéros doivent correspondre au plan du terrain remis ou affiché,
- les services de secours ou les équipes d’intervention doivent pouvoir localiser rapidement un emplacement en cas de problème.
Concrètement, cela conduit souvent à :
- une numérotation claire (souvent visible depuis la voie de circulation),
- une signalétique d’allée (“Allée A”, “Allée B”, “Quartier Pinède”…),
- des panneaux de repérage intermédiaires indiquant la plage de numéros (“Emplacements 1 à 20 →”).
Si votre terrain fait l’objet d’un cahier de prescriptions de sécurité (risques naturels, technologiques…), vérifiez que le système de repérage des emplacements est bien cohérent avec le plan d’évacuation et les consignes d’alerte figurant dans ce document.
Information temporaire : travaux, fermetures, consignes ponctuelles
Les textes ne détaillent pas spécifiquement l’affichage de type “temporaire” (travaux, fermeture d’un bloc sanitaire, consignes exceptionnelles), mais les fiches sur l’information du consommateur et la sécurité rappellent que le public doit être correctement informé dès lors que les conditions habituelles d’accueil ou d’utilisation des services sont modifiées.
Il est donc recommandé de prévoir une signalétique souple pour :
- annoncer la fermeture provisoire d’un équipement (sanitaires, piscine, aire de jeux) ;
- indiquer un cheminement de remplacement ;
- rappeler, en cas de risque particulier (canicule, épisode venteux, vigilance inondation…), les consignes adressées aux clients.
Ce qu’il faut retenir pour le “parcours client”
En résumé, même si la réglementation ne liste pas chaque panneau interne, plusieurs documents officiels convergent :
- le client doit pouvoir comprendre l’organisation du terrain (plan, repères, numérotation) ;
- il doit trouver facilement les principaux services et les issues ;
- la signalétique de repérage contribue aussi à la sécurité en cas d’évacuation ou d’intervention des secours.
Votre marge de manœuvre porte surtout sur le design et le niveau de détail de cette signalisation. Mais dans les faits, un camping sans plan lisible, sans repérage clair des emplacements et sans jalonnement des services se met en difficulté, à la fois pour la satisfaction de ses clients et pour la gestion des situations sensibles.
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La signalétique de sécurité : le socle commun pour tout camping
Sur un terrain de camping, la sécurité ne repose pas uniquement sur l’organisation interne ou les consignes orales : une partie passe par une information écrite, claire et visible, que ce soit dans les documents remis aux vacanciers ou via des panneaux et affiches sur le site.
Les règles précises peuvent varier selon votre situation (présence de risques naturels ou technologiques, cahier de prescriptions de sécurité, arrêtés préfectoraux, etc.), mais on retrouve partout quelques éléments de base : consignes, numéros d’urgence, plans, points de rassemblement.
Le cadre général : Code de l’environnement et cahiers de prescriptions de sécurité
Pour les campings exposés à des risques naturels ou technologiques (inondation, feu de forêt, mouvements de terrain, etc.), le Code de l’environnement prévoit des mesures d’information, d’alerte et d’évacuation des occupants.
En pratique, cela se traduit le plus souvent par un cahier de prescriptions de sécurité (CPS) établi par la préfecture. Ce document :
- regroupe les consignes de sécurité applicables au terrain,
- précise les modalités d’alerte et d’évacuation,
- indique les obligations d’affichage sur place (panneaux, plans, consignes en plusieurs langues, etc.).
Les guides nationaux comme “La sécurité des terrains de camping” complètent ce cadre en proposant des mesures concrètes et des exemples d’affiches, de plans, de consignes types.
Les exemples qui suivent sont généraux : ils s’inspirent des cahiers de prescriptions et des guides nationaux, mais votre terrain peut être soumis à des exigences particulières. Il est important de vérifier ce qui est écrit dans votre propre cahier de prescriptions de sécurité et dans les arrêtés préfectoraux qui vous concernent.
Les consignes de sécurité et d’évacuation affichées sur le terrain
Plusieurs cahiers de prescriptions types prévoient que les consignes de sécurité soient :
- remises à chaque occupant à son arrivée,
- et affichées à plusieurs endroits du camping, par exemple à raison d’une affiche par tranche de surface ou aux principaux points de passage (accueil, sanitaires, espaces communs, etc.).
Ces consignes portent généralement sur :
- la description des risques auxquels le camping est exposé (inondation, feu de forêt, etc.) ;
- les comportements à adopter avant, pendant et après l’alerte ;
- les itinéraires d’évacuation à suivre ;
- le ou les points de rassemblement ;
- les numéros ou moyens d’alerte (direction du camping, 18/112, etc.).
En pratique, côté signalétique, cela peut donner :
- des panneaux ou affiches “Consignes en cas de…” (inondation, feu de forêt, etc.),
- des supports bilingues ou multilingues lorsque vous accueillez beaucoup de clientèle étrangère,
- une présentation homogène sur tout le site (mêmes pictos, mêmes couleurs, même mise en page).
Les numéros d’urgence et les contacts utiles
Les guides et fiches pratiques consacrés à la sécurité insistent sur la nécessité de rendre visibles les numéros d’urgence et les contacts à alerter en priorité.
On retrouve très souvent, sur les panneaux ou dans les consignes :
- le 18 (sapeurs-pompiers) et le 112 (numéro d’urgence européen),
- le 15 (SAMU) lorsque cela est jugé utile,
- le numéro de la direction du camping ou du responsable présent sur place,
- parfois le numéro de la gendarmerie ou d’autres services de secours locaux.
Bonnes pratiques :
- intégrer ces numéros directement sur les panneaux de consignes,
- les rappeler à des points stratégiques :
- accueil,
- piscine,
- aires de jeux,
- blocs sanitaires,
- veiller à ce que les mentions soient lisibles de loin (taille de caractères, contraste).
Les plans d’évacuation et les points de rassemblement
Le Code de l’environnement et les cahiers de prescriptions consacrés aux campings à risques prévoient, dans de nombreux cas, la mise en place :
- de plans de situation montrant les zones exposées et les itinéraires à suivre ;
- de plans d’évacuation indiquant clairement les points de rassemblement et les chemins à emprunter en cas d’alerte.
Le guide “La sécurité des terrains de camping” en donne des exemples concrets et rappelle que ces plans doivent être :
- simples et facilement compréhensibles (y compris pour des personnes non francophones),
- placés aux endroits de passage (accueil, blocs sanitaires, lieux de vie),
- cohérents avec les panneaux directionnels présents sur le terrain (repérage des allées, numéros d’emplacements, etc.).
e contenu exact des plans (risques représentés, texte des consignes, symboles utilisés) doit rester conforme à ce qui est prévu dans votre cahier de prescriptions de sécurité et validé avec les services compétents. L’objectif de la signalétique est de traduire ces exigences en supports clairs et visibles pour vos vacanciers.
Zones sensibles : piscines, aires de jeux et autres espaces à risques
Les règles applicables aux piscines, aux aires de jeux ou à certains équipements spécifiques (structures gonflables, terrains de sport, etc.) relèvent de textes particuliers (sécurité des piscines, normes relatives aux aires de jeux, etc.). Elles dépassent le périmètre de cet article, mais plusieurs points reviennent régulièrement dans les guides et fiches pratiques :
- à proximité de la piscine, il est fortement recommandé d’afficher un règlement clair (conditions d’accès, tenue, comportement, surveillance des enfants, interdiction de plonger là où la profondeur est insuffisante, etc.) ;
- près des aires de jeux, des panneaux indiquent souvent la tranche d’âge recommandée, les consignes d’utilisation et un rappel sur la responsabilité des parents ;
- dans toutes les zones sensibles (barbecues collectifs, zones grillades, espaces proches de reliefs ou de cours d’eau), une signalétique adaptée permet de rappeler les risques et les comportements attendus.
Ces panneaux relèvent à la fois :
- de la prévention des accidents,
- et de la démonstration que vous avez mis en place des mesures d’information visibles et cohérentes, élément souvent pris en compte lors des contrôles ou en cas de litige.
L’articulation avec votre projet de signalétique
En résumé, même si chaque camping peut être soumis à des prescriptions spécifiques, on retrouve presque toujours ce tronc commun :
- des consignes de sécurité écrites, remises aux occupants et affichées sur le terrain ;
- des numéros d’urgence et contacts clairement visibles ;
- des plans de situation / d’évacuation adaptés à la configuration du site ;
- une attention particulière portée aux zones sensibles (piscine, jeux, etc.).
À partir de ce socle, un prestataire de signalétique de camping comme Graphitis peut vous aider à :
- concevoir des supports lisibles, robustes et cohérents avec le reste de votre signalétique camping (accueil, repérage, parcours client),
- intégrer vos contraintes de terrain (relief, végétation, circulation, visibilité).
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Accessibilité et lisibilité : une signalétique compréhensible par tous
Les campings accueillent un public très divers : personnes en situation de handicap moteur, visuel, auditif ou cognitif, familles avec poussettes, seniors… La réglementation sur l’accessibilité des établissements recevant du public (ERP) impose que chacun puisse accéder aux prestations et aux informations, dans des conditions aussi autonomes que possible.
Pour les terrains de camping, plusieurs textes et guides précisent qu’au moins une partie du terrain doit être accessible à l’ensemble des prestations offertes (emplacements, sanitaires, services communs), avec un cheminement adapté depuis l’entrée.
La signalétique joue un rôle central dans cette accessibilité.
Rappel du cadre : accessibilité des ERP appliquée aux campings
Les ressources officielles sur l’accessibilité des ERP rappellent que :
- un ERP doit être accessible aux personnes handicapées, qu’il s’agisse d’un handicap moteur, sensoriel ou mental ;
- l’obligation porte à la fois sur les cheminements, les espaces, mais aussi sur l’information et la signalisation ;
- des règles techniques détaillées sont fixées par l’arrêté du 20 avril 2017 et les textes codifiés dans le Code de la construction et de l’habitation.
Pour les campings, un courrier ministériel relayé dans plusieurs guides techniques précise notamment que :
- une partie du terrain doit assurer l’accessibilité des personnes handicapées à l’ensemble des prestations (emplacements, blocs sanitaires adaptés, services communs…) ;
- cette partie accessible doit être au plus près de l’entrée principale et desservie par un cheminement usuel ;
- la réglementation peut être appliquée avec pragmatisme, en tenant compte de la configuration réelle des terrains de camping.
Les textes fixent des objectifs d’accessibilité mais ne définissent pas, panneau par panneau, la signalétique interne de chaque camping. Les exemples qui suivent sont des bonnes pratiques cohérentes avec ces objectifs.
Une signalétique lisible : contrastes, tailles de caractères, emplacement
Les guides pratiques sur l’accessibilité et la signalétique dans les ERP rappellent quelques principes récurrents :
- Les informations doivent être faciles à voir, lire et comprendre.
- Les panneaux doivent présenter un contraste suffisant entre le fond et le texte/pictogramme.
- Les hauteurs d’implantation doivent permettre une lecture depuis un fauteuil roulant (souvent dans une zone de 90 à 140 cm du sol pour les informations de détail).
En pratique, pour votre camping, cela signifie par exemple :
- prévoir des panneaux avec :
- une typographie simple,
- des couleurs contrastées,
- des textes suffisamment grands pour être lus à quelques mètres ;
- éviter de multiplier les informations sur un même support (trop de texte tue la lisibilité) ;
- placer les panneaux :
- à hauteur de regard,
- sur des zones dégagées (ni cachés par une haie, ni au milieu d’autres affiches).
Pictogrammes, multilingue et publics étrangers
Dans un camping, la proportion de clients étrangers peut être élevée, surtout en haute saison. Les textes sur l’accessibilité et les guides dédiés aux campings insistent sur l’importance d’une information compréhensible par tous, au-delà de la seule langue française.
Quelques bonnes pratiques :
- Utiliser des pictogrammes normalisés pour les sanitaires, les accès PMR, les issues de secours, les équipements (piscine, jeux, restauration, etc.).
- Pour les consignes de sécurité (évacuation, risques naturels), prévoir au minimum une version en français et en anglais, voire dans d’autres langues si votre clientèle est très ciblée.
- Éviter les formulations trop techniques ou idiomatiques ; privilégier des phrases courtes, des verbes d’action, et des schémas simples sur les plans d’évacuation.
La signalétique doit pouvoir être comprise par un vacancier qui découvre le site, ne parle pas ou peu français, et doit réagir rapidement en cas de consigne de sécurité.
Signalétique d’accessibilité : parkings, sanitaires, cheminements
Les guides d’accessibilité et les documents officiels évoquent plusieurs points d’attention pour les ERP, transposables aux campings :
- Places de parking réservées :
- clairement identifiées par un pictogramme PMR,
- idéalement proches de l’entrée ou du cheminement accessible.
- Cheminements accessibles :
- continuité depuis le parking et l’accueil vers la zone accessible du camping,
- signalisation claire lorsqu’un itinéraire spécifique est à emprunter.
- Sanitaires adaptés :
- identification explicite des blocs et cabines accessibles (pictogramme PMR, texte lisible),
- rappel éventuel sur les plans.
Côté signalétique, l’idée est de rendre visible le parcours accessible :
- où je peux me garer,
- par où je peux passer,
- quels équipements sont adaptés.
Lien avec votre projet de signalétique globale
En intégrant ces éléments, votre projet de signalétique de camping doit :
- assurer une cohérence graphique entre les panneaux d’accessibilité, la signalétique de repérage et les consignes de sécurité ;
- rester compatible avec les textes officiels (ERP, hôtellerie de plein air, guides accessibilité) ;
- refléter l’image de votre camping (matériaux, couleurs, choix des supports).
Un spécialiste comme Graphitis, implanté près de Nantes, peut vous accompagner pour :
- traduire vos obligations réglementaires en panneaux concrets (parkings PMR, cheminements, blocs sanitaires accessibles) ;
- harmoniser l’accessibilité avec le reste de votre signalétique (totems, plans, panneaux directionnels) ;
- dimensionner les supports et choisir les matériaux adaptés aux conditions de votre site (bord de mer, forêt, zone ventée…).
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Check-list et démarche de mise en conformité : par où commencer ?
La réglementation applicable aux campings est dense et peut varier selon votre localisation et vos risques. L’objectif de cette section est de vous proposer :
- une check-list pratique pour votre signalétique de camping pour faire un premier tour d’horizon ;
- une démarche par étapes pour avancer sans tout traiter en une seule fois.
Cette check-list est un outil d’auto-diagnostic. Elle ne se substitue pas aux textes officiels ni aux prescriptions qui vous sont propres (cahiers de prescriptions, arrêtés préfectoraux, PPR, etc.).
Check-list synthétique : les grandes familles à vérifier
Vous pouvez utiliser ce canevas comme base de travail :
1. À l’accueil et à l’entrée du camping
- Affichage des prix TTC à l’entrée et à la réception.
- Affichage du règlement intérieur (conforme au modèle en vigueur si camping classé).
- Plan du terrain de camping visible, avec numérotation des emplacements.
- Panonceau de classement officiel si le camping est classé.
- Informations de base : nom du camping, coordonnées, horaires de l’accueil.
2. Repérage et parcours client
- Plan général à plusieurs endroits stratégiques.
- Allées et zones clairement identifiées.
- Signalétique directionnelle vers les principaux services (sanitaires, piscine, jeux, restaurant, accueil, sorties).
- Numérotation des emplacements cohérente avec le plan.
3. Sécurité et gestion des risques
- Accès à votre cahier de prescriptions de sécurité (si terrain en zone à risques) et lecture des obligations d’affichage.
- Consignes de sécurité écrites, remises aux clients et affichées à plusieurs endroits.
- Numéros d’urgence et contacts (18, 112, direction du camping…) visibles sur le terrain.
- Plans de situation / d’évacuation conformes aux prescriptions, avec points de rassemblement indiqués.
- Signalisation adaptée des zones sensibles : piscine, aires de jeux, barbecues, cours d’eau, reliefs, etc.
4. Accessibilité et lisibilité
- Parcours accessible clairement identifié (place de parking, cheminement, blocs et services accessibles).
- Pictogrammes PMR et panneaux d’accessibilité en place.
- Panneaux lisibles (contraste, taille des caractères, hauteur, absence d’obstacles devant).
- Consignes principales disponibles au moins en français et en anglais lorsque c’est pertinent.
Étape 1 : rassembler vos documents et prescriptions
Avant de commander de nouveaux panneaux, les guides sur la sécurité et l’accessibilité recommandent de rassembler les documents de référence :
- arrêtés préfectoraux relatifs à votre camping,
- cahier de prescriptions de sécurité,
- PPR (plan de prévention des risques naturels) s’il existe,
- documents de classement,
- éventuels rapports de contrôle (sécurité, accessibilité, commission camping…).
L’idée est de comprendre noir sur blanc :
- quels risques sont officiellement retenus,
- quelles consignes et affichages sont exigés,
- quelles remarques ont été formulées lors des derniers contrôles.
Étape 2 : faire un tour de terrain structuré
Ensuite, vous pouvez organiser un tour complet du camping, check-list en main :
- Parcourez l’entrée et l’accueil en vérifiant chaque point de la liste “affichages à l’accueil”.
- Passez par les allées, les services, les zones sensibles (piscine, jeux, barbecues).
- Notez :
- les panneaux manquants,
- les panneaux obsolètes (anciens numéros, anciens logos, consignes dépassées),
- les panneaux illisibles (usure, végétation, manque de lumière).
Prenez des photos : elles serviront de support pour échanger avec vos interlocuteurs (prestataire signalétique, services de l’État, assureur, etc.).
Étape 3 : hiérarchiser les priorités
Une fois le diagnostic réalisé, il est utile de classer les actions :
- Sécurité / risques majeurs : tout ce qui concerne les consignes d’évacuation, les numéros d’urgence, les plans en lien avec un risque identifié comme majeur (inondation, feu de forêt, etc.) ;
- Information du consommateur : affichage des prix, règlement, plan, classement ;
- Accessibilité : parcours PMR, visibilité et lisibilité de la signalétique essentielle ;
- Confort et image de marque : homogénéité de la charte graphique, modernisation des supports, ajout de panneaux pédagogiques ou d’accueil.
Étape 4 : se faire accompagner pour la mise en œuvre
Vous pouvez ensuite :
- valider les priorités avec vos interlocuteurs locaux (mairie, préfecture, SDIS, etc.) lorsque c’est nécessaire ;
- travailler avec un prestataire de signalétique camping comme Graphitis pour :
- traduire les prescriptions en un plan de signalétique clair (plans, panneaux, totems, marquages),
- choisir les supports (PVC, alu, dibond, panneaux rétro-réfléchissants, etc.) adaptés à l’environnement du camping,
- organiser une pose cohérente : hauteurs, distances, visibilité de nuit, résistance au vent et au sel (pour les campings du littoral, par exemple).
Avertissement
Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre informatif et pédagogique et ne constituent ni un avis juridique, ni un document officiel opposable à l’administration.
La réglementation applicable aux terrains de camping peut évoluer et faire l’objet de prescriptions locales spécifiques (arrêtés préfectoraux, cahiers de prescriptions de sécurité, documents d’urbanisme, etc.). Pour toute décision engageant votre responsabilité, il vous appartient de vous référer aux textes en vigueur sur les sites officiels (Legifrance, ministères, préfectures, etc.) et, le cas échéant, de solliciter l’avis de vos interlocuteurs compétents (mairie, services de l’État, conseils professionnels).







